les projections de l’AIE, comme celles du département de l’Energie américain additionnent à la production de pétrole celle de gaz naturel liquide (en anglais NGL, pour Natural Gas Liquid). Les NGL, essentiellement du propane, ne peuvent pas, dans la plupart des cas, se substituer au pétrole. En particulier, un tiers seulement des NGL peuvent servir de carburant à un moteur. Si l’on exclut ces NGL, la production américaine de pétrole brut au sens strict n’atteint plus que 6,2 Mb/j, tandis que celle de l’Arabie Saoudite s’élève à 9,9 Mb/j.
http://petrole.blog.lemonde.fr/2012...
http://petrole.blog.lemonde.fr/2012...
Le département de l’Energie américain envisage, somme toute, une progression relativement modeste de la production totale issue des réservoirs compacts : moins de 1,5 Mb/j au pic, situé avant 2030, contre environ 0,6 Mb/j aujourd’hui, selon le scénario de référence. Rien qui, en soi, puisse changer radicalement quoi que ce soit à la dépendance énergétique américaine.
http://www.eia.gov/forecasts/aeo/pd...
Cette information reprise tres largement par la presse sans aucune verification scientifique, technique et geologique est particulierement preoccupante, car il semblerait que son but soit de masquer l’ampleur du probleme energetique mondial, et donc du PIB...