Les paradoxes de la politique et de l’économie
12 mars 2013 09:40, par doré
"Cet aveuglement face à l’échec restera comme une anomalie, que l’on espère temporaire, dans l’Histoire."
Hélas, ce n’est pas une anomalie. C’est au contraire la norme. L’être humain est ainsi fait qu’il fait "toujours plus de la même chose" comme le philosophe Watzlawick le démontre. L’autérité ne marche pas alors on fait plus d’austérité... La bonne réaction est à l’inverse de "changer de niveau" et de faire quelque chose de tout à fait différent et créatif (par ex le clignotant par rapport au "bras" en plastique qui imitait le vrai bras qu’on sortait avant par la fenêtre).
Mais nos technocrates n’ont aucune connaissance d’eux-mêmes ni des mécanismes psychologiques qui les régissent. Ils se croient rationnels alors qu’ils sont dominés par leurs pulsions (notamment de puissance et d’avidité). Ils se croient intelligents alors qu’ils sont des machines formatées par le système pour maintenir le statu quo. etc... etc...
Et donc en fin de compte, les choses ne changent que lorsqu’on ne peut plus faire "plus de la même chose" pour des raisons techniques (trop cher) ou humaines (trop de suicides) et encore à minima.
Des leaders créatifs comme Chavez sont infiniment rares.