J’ai toujours eu du mal à me situer , ne me retrouvant ni dans les collabeurettes qui renient leurs origines en bloc, transpirant le complexe d’infériorité , et les filles de mon quartier en mode "nique la france" et leur voix hybridée entre l’androide et le gynoide (mais quel est donc leur sexe ?) et qui pensent que le Monde est raciste . J’ai toujours été à part, une extra terrestre, et encore plus quand je me suis mise à pratiquer, jusque dans le port du voile : ni la longue djellaba noir, ni le voile-legging-fond de teint orange , mais plutôt des cols claudines et des cannotiers (il semble superficiel de parler de tenue vestimentaire , pourtant ce qu’elle véhicule est souvent lourd de sens).
Aujourd’hui, grâce à Dieu, via M.Soral je sais enfin à quelle catégorie j’appartiens. Ou plutôt, je sais que je suis loin d’être la seule. Car il est très dur de voir que vos propres "frères et soeurs" en islam sont parfois aux antipodes de ce que vous êtes.
J’espère un jour que nous serons plus visibles , que nous prendrons notre place face à ces usurpateurs médiatiques. En attendant, en tant qu’étudiante en médecine et 18 ans à peine, mon champ d’action est faible, mais après tout, à défaut d’agir globalement, agissons déjà localement, au quotidien, à travers la démonstration des véritables valeurs qui sont ancrées en nous.