Jean-Claude Michéa : "Pourquoi j’ai rompu avec la gauche"
14 mars 2013 12:58, par Alain Millecette droite réactionnaire, cléricale et monarchiste a été définitivement balayée en 1945 et ses derniers vestiges en Mai 68 (ce qu’on appelle de nos jours la « droite » ne désigne généralement plus, en effet, que les partisans du libéralisme économique de Friedrich Hayek et de Milton Friedman). Privé de son ennemi constitutif et des cibles précises qu’il incarnait (comme, la famille patriarcale ou l’« alliance du trône et de l’autel ») le « parti du mouvement » se trouvait dès lors condamné, s’il voulait conserver son identité initiale, à prolonger indéfiniment son travail de « modernisation » intégrale du monde d’avant (ce qui explique que, de nos jours, « être de gauche » ne signifie plus que la seule aptitude à devancer fièrement tous les mouvements qui travaillent la société capitaliste moderne, qu’ils soient ou non conformes à l’intérêt du peuple, ou même au simple bon sens)
Marrant, nous ( à E&R) butons tous sur cette phrase, qui semble montrer que Michéa ignore totalement la renaissance de cette droite catholique, à travers justement ce que ces salopes de UMPS appelle l’extreme droite (fourre tout facile et repoussoir pratique).
L’ensemble de son discours se tient bien et est remarquable, cependant, nulle mention d’un Alain Soral , ou d’un autre resistant à l’empire, meme si il explique bien que le "petit peuple" intuitivement sent la trahison du systeme bipartiste poour se retournber vers cette extreme droite symbolisant les valeurs anciennes...