Mussolini et les autres dictateurs d’entre deux guerre (Franco, Hitler, Metaxas, Salazar, Horty...) sont arrivé au povoir avec la benediction des puissances financières pour ’’stabiliser’’ l’Europe en pleine crise économique afin de promouvoir le libre echange et eviter une revolution populaire.
Le programme de 1919 de Mussolini a été jeté aux orties au profit du liberalisme ’manchesterien’ (libre echangiste) :
« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. [...] Il faut abolir l’État collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’État manchestérien » (Mussolini au Parlement le 21 juin 1921)
Tel etait le deal avec les pourvoyeurs de fonds.
Mais une fois au pouvoir Mussolini retourne sa veste et oroclame en 1924 les lois fascistisimes : Autocratie et retour au corporatisme national.
Il brûle la dette et redresse l’economie par les grands travaux et l’armement.
Hitler en sera ebloui et en fera son modèle.
Franco jouera sur les deux tableaux et mourra dans son lit et Metaxa restera fidèles à la City et mourra lors de la bataille de Grèce.
Bref : Le chantage à la dette ne marche qu’avec des hommes d’etat faibles ou sur qui on a prise.
Regardons ceux promus par le cartel bancaire aujourd’hui :
Van Rompuy, Barroso, Hollande, Papandreou, Blair...
Et dès qu’on a un doute, hop, ils sautent : Papandreou, Berlusconi...