PSG : Le Monde ment, les ultras n’y sont pour rien
17 mai 2013 22:03, par DiplomateLE MOSSAD DERRIÈRE LES ÉMEUTES DES BANLIEUES EN NOVEMBRE 2005
Selon la livraison de juillet de l’influente lettre confidentielle bavaroise, DeutschlandBrief, les émeutes qui ont secoué les banlieues des grandes villes françaises, en novembre 2005, auraient été orchestrées en sous-main par les services secrets israéliens. DeutschlandBrief affirme même que des téléphones cryptés auraient été distribués aux meneurs des émeutiers, afin de les soustraire à toute éventuelle interception des Renseignements généraux.
Diverses sources, y compris policières, avaient déjà mentionné le caractère provocateur de ceux qui avaient déclenché les principaux incidents, munis de cocktails Molotov et de bidons d’essence. Mais en désignant le Mossad comme l’instigateur de ces émeutes, DeutschlandBrief assume l’inquiétude du Service fédéral de renseignement, le BND, et des milieux financiers et politiques allemands dont il reflète généralement les analyses. Que les émeutes aient personnellement visé le Président Chirac et le gouvernement de Dominique de Villepin reste discutable, qu’elles aient largement bénéficié au candidat Sarkozy dont le discours musclé déclenchait la sympathie et l’adhésion de la frange large des électeurs indécis mais intéressés par la promesse d’une meilleure sécurité, il n’y a pas là le moindre doute. Aujourd’hui, Sarkozy est Président de la République et Jacques Chirac est convoqué par la justice en qualité de témoin dans les affaires des emplois fictifs de la Mairie de Paris.
Les nominations décidées par le nouvel hôte de l’Elysée au sein des services de renseignements semblent avoir suscité l’émoi outre-Rhin, mais il n’y a pas que cela pour expliquer les imputations de DeutschlandBrief dont l’intérêt va, on s’en doute aisément, bien au-delà des problèmes vécus par les banlieues françaises.
Bien que Deutschlandbrief et Bruno Bandulet, son directeur, soient des références en matière d’information des milieux financiers et de la politique intérieure allemande, il est néanmoins nécessaire de prendre cette information avec la plus grande prudence.
Voir ci-joint le numéro du 20 juillet dernier de Deutschlandbrief, la brève concernée est en page 4, juste au milieu de la colonne de