A tous ceux qui veulent cracher leur venin dans les commentaires en attaquant ce pauvre bonhomme sur ses origines harkis, sur son amour de la France, et sur son dédain envers la banlieue, dites vous un instant qu’il est à 100% dans la lignée de Soral. On adhère ou on n’adhère pas, mais attaquer ce type après avoir applaudit Soral, c’est se moquer de son monde.
Le constat autrement est simple : les musulmans d’origine non française n’ont rien à faire dans ce pays. Les français, qu’il s’agisse du peuple ou des institutions, nous vouent une haine viscérale jusqu’à ce que le réel ou la raison les rattrape (la proximité avec un voisin, un collègue ou un camarade musulman attendrit parfois les coeurs). Si on pouvait faire marche arrière, les maghrébins ne devraient jamais mettre les pieds en France, et donc jamais n’être colonisés en première instance. Sauf que l’Histoire en a voulu autrement. Maintenant que nous sommes là, nous devons de fait composer. Mettre de l’huile sur le feu en revendiquant nos origines sans jamais envisager le retour à celles-ci, ou s’effacer devant la culture française afin de ramener la paix. Voilà notre choix. D’autant que les uns comme les autres, nous avons à faire face à un ennemi qui veut notre mort. Autant naviguer sous le même drapeau dans ce cas !
Je termine sur une précision concernant l’islam. Cette religion ne nie pas le besoin d’appartenance à la culture ou le patriotisme, en témoigne l’amour du Prophète pour sa terre natale, pourtant habitée et dirigée par les pires "kouffars" que l’islam ait jamais à affronter. Cette religion ne nie pas non plus le respect envers les lois séculières. Si un musulman se voit entraver dans sa pratique de l’islam à cause des lois d’un pays, alors il n’a qu’à le quitter. Autrement, il existe bien des aménagements pour les choses muables à destination de ceux qui vivent en terre non musulmane. Cette religion n’est pas non plus un vecteur obligatoire de culture. Bien que l’arabe soit essentiel pour la compréhension des textes (et celui-ci est littéral, donc en vérité parlé nul part sur le globe hormis dans quelques coins d’Arabie et de Mauritanie), tout peut être mangé à n’importe quelle sauce. Architecture, philosophie, style vestimentaire, tout à la périphérie de l’islam a déjà été arabisé, ou africanisé, ou "asiatisé", et ce de bien des façons. Reste à occidentaliser, ou plutôt "franciser", mais la tâche est ardue tant ceux d’un bord comme de l’autre empêchent cela d’arriver.