Je n’étais pas d’accord avec le président Morsi sur certaines politiques surtout sur la crise syrienne. Une raison pour laquelle Mister Meyssan tient ce discours sur les frères musulmans et en passant je suis contre toute étiquette. Par ailleurs, si les égyptiens ont accepté ce système appelé démocratie alors ils doivent respecter le mandat de leur président. Des forces obscures à l’œuvre en Égypte ont devisé le pays politiquement en préparation à une partition territorial effective. Je ne veux pas entrer dans les détails de ce que Mister Meyssan a apporté comme points mais imaginant qu’un autre président d’une autre mouvance soit élu prochainement et que la moitie du peuple soutenant les frères musulmans décent dans les rues en masse pour réclamer son départ parce qu’il ne répond pas a ses aspirations, est-ce que l’armée doit faire un autre coup d’état pour satisfaire les foules ?
La crise égyptienne me rappelle celle algérienne des années 90. Mister Meyssan ne rappelle pas la marche arrière du président Morsi face à la crise syrienne et son rapprochement de l’Iran.
Ma liste de condamnation des politiques du président Morsi est longue, notamment sa politique à l’égard des palestiniens mais le renverser par un coup d’état de l’armée n’annonce que deux choses : Le pays ne sera plus gouvernable et l’Égypte n’est pas prête pour le système politique qu’elle a choisie (Démocratie). Une marche arrière à l’ancien régime s’impose ou un éclatement éventuel de l’Égypte serait inévitable ce qui fait le bonheur de Ralph Peters.