Les jeunes femmes de ma génération (j’ai 25 ans) sont effectivement à l’apogée de leur "art".
Elles crachent par terre, sont éminemment vulgaires (j’ai souvent entendu des demoiselles déclarer que telle ou telle situation leur "cassait les c********"), et pensent qu’être en phase avec sa féminité se résume à glisser un billet dans le cache-sexe d’un chippendale ou à faire des remarques grivoises sur les messieurs.
De ce fait, beaucoup de garçons se sentent intimidés, et ressemblent à de pauvres chatons mouillés (quand il ne se "métrosexualisent" pas).
Mais quitte à être conspuée, lapidée par une bande de Femen en rut, je persiste et signe.
Je suis une demoiselle (et aime à être nommée ainsi), je suis douce, délicate, féminine et heureuse de partager mon identité, mes différences avec un homme digne de ce nom.
Homme qui lorsqu’on lui laisse le droit d’être Homme, a tant de choses à m’apporter.
Je ne veux pas que Papa porte une robe, je n’ai pas honte d’avouer que j’aime à être protégée... et je suis certaine que beaucoup de mes sœurs (plus élégantes et silencieuses que ces harpies et autres "hommasses") pensent encore ainsi.