Pierre Dortiguier : vers la guerre civile en Égypte ?
15 août 2013 15:09, par VaurienCeux qui disent que c’est voulu par les ennemis de l’Égypte ou plutôt de tous les peuples du monde ont tout à fait raison. Ils (ennemis) connaissent très bien la réalité des peuples musulmans et arabes et savent comment les manœuvrer à leur guise. Dés les débuts de l’ « automne arabe », tout était clair, mais pas pour tout le monde malheureusement. Une révolte reste une révolte et une révolution reste une révolution. Une révolte est généralement spontanée et parfois provoqué, mais elle est toujours l’expression d’un mécontentement du peuple ou d’une partie du peuple contre ses dirigeants pour une quelconque raison. Mais une fois la raison du mécontentement est satisfaite ou rejetée. La révolte s’estompe par elle-même et vite dans le premier cas et dans le second cas, elle s’estompe par l’endiguement ou par la répression dont la durée peut variée. Une révolution par contre, elle porte un projet de société et une solide organisation politique derrière pour la faire aboutir. Comme les organisations portant un projet de société nationaliste étaient au pouvoir ou tourner autour de lui avec, bien sûr, leurs teintes, leurs défauts, leurs usures, etc., que restait-il comme organisations portant un projet de société ou pseudo-projet et pouvant se présenter comme alternative aux pouvoirs en place ? Les seules sont les organisations des frères musulmans qui, tout en pullulant dans les arcanes des pouvoirs en place dans le monde arabe et musulman, paraissent en dehors de ceux-ci. Donc, il faut être aveugle pour ne pas savoir à l’avance qui allait l’emporter si les élections se déroulaient dans ces pays là. Et le meilleur est pour la fin : les frères musulmans et leurs acolytes possèdent l’argument imparable contre lequel aucun croyant musulman ne peut s’opposer. L’argument est le suivant : vous préférer votez pour votre religion et Dieu ou bien pour Satan et ses corrupteurs. Le choix est tout indiqué pour un croyant sans se rendre compte qu’on ne vote pas sur ce qu’il y a en nous, notre foi en Dieu et notre religion.