Je voudrais revenir sur un argument :
"Seule une logique individualiste peut une société authentiquement altruiste".
Ce à quoi Madame Sigaut répond en raillant :
"En faisant chacun pour soi, c’est là que tout le monde va être généreux".
Je pense plutôt que l’esprit développé dans la première phrase est que d’être ou ne pas être (tel est la question) altruiste doit être laisser au choix de l’individu. Si la volonté de partager émane uniquement de l’individu et non de la société dans laquelle il travaille, alors cette personne est réellement (authentiquement) altruiste.
Forcer une personne à être altruiste par le biais de la corporation permet de douter de l’authenticité de son altruisme. La logique sous-jacente est, je pense, que la société doit évoluer par elle-même, tout en laissant le choix à chacun des individus, vers un altruisme émanant de chaque personne.
Après, je ne dis pas que ce n’est pas un petit peu naïf (voir idiot) comme conception de la réalité mais idéologiquement ça se défend.