Contrairement à ce qui a été dit plus bas, il ne s’agit ici en rien de se "réapproprier " l’héritage des grands maitres. En effet, celui-ci va de soi pour un musicien correctement constitué (on pensera principalement au système tonal et à tous ses attributs : fonctions des degrés, modulations, etc...)
Avec Gainsbourg, on a plutôt affaire au démembrement d’un certain nombre d’oeuvres du grand répertoire. Le problème est que, pour pallier son manque de créativité, le plagiaire en fait une utilisation très simpliste : reprise de la mélodie qui est noyée dans une bouillie pop à peine comestible, ablation de son caractère ondulatoire et par là-même émotionnel, ce qui, chez Gainsbourg, passe manifestement dans la destruction/simplification harmonique (sans oublier les casseroles au micro citées plus bas...).
En bref, ceux qui savent encore apprécier la musique préfèreront l’original à la copie et auront tendance à régurgiter leur repas lorsqu’ils entendront la profanation des oeuvres qu’ils apprécient tant.
PS : Et il est tout à fait vrai que le plagiat est très rarement indiquée sur les pochettes, je vous invite à aller voir par vous-même... À part "lemon incest", c’est zéro.