Le budget européen risque la cessation de paiement à la mi-novembre
23 octobre 2013 12:10, par Tremah1/2
L’UE en tant que projet politique est finie, il suffit d’écouter Jacques Delors pleurnicher à la radio ses larmes d’idéaliste démenti par la réalité (et fustiger la politique nationale des Etats, à commencer par celle de la France qu’il juge première responsable de l’échec de l’UE) pour le comprendre.
L’Europe va s’arrimer politiquement aux Etats-Unis avec la zone de libre échange nord-atlantique, et l’UE honnie des peuples s’effacera progressivement derrière l’Union Transatlantique avec les Etats-Unis, qui imposeront de fait leurs normes économiques, sociales et environnementales aux pays européens. Evidemment, on va garder la "dissuasion
nucléaire" le plus longtemps possible pour amuser la galerie, et puis un jour, sans doute plus proche que lointain, elle sera abandonnée à son tour pour des raisons de réalisme budgétaire - certains médias comme BFM y préparent déjà les Français.
Barroso est un agent américain, c’est un secret de polichinelle, comme vient de le révéler Jean-Pierre Chevènement, le souverainiste à temps partiel.
L’Europe était une sorte de chrysalide, d’état politique intermédiaire qui a permis de justifier idéologiquement l’affaiblissement des souverainetés européennes au nom d’un pseudo-projet politique dont De Gaulle avait très bien compris la signification, en tentant, sans succès, de l’émanciper de la tutelle anglo-saxonne (effort ruiné par le double-jeu allemand dans les années 60-70), et surtout, d’établir un marché commun en vue de l’éclosion d’une zone de libre-échange correspondant plus ou moins à l’OTAN (de là également cette obsession américaine d’intégrer la Turquie à l’UE, sur le modèle otanien), ces deux organisations constituant à long-terme les prolégomènes d’un futur état transatlantique sous contrôle US (date de création de l’OTAN : 1949 ; déclaration Monnet-Schuman pour la création du marché commun : 1950).
Le ver américain était dans le quai d’Orsay (coucou PRISM).
Dès Poincaré, pacifiste et attentiste-atlantiste, les Français ont fait des concessions tragiques aux Américains : abandon de la politique rhénane, renoncement progressif aux réparations, acceptation sans contrepartie du refus de la garantie américaine (en cas d’agression) sans pour autant dénoncer la dette envers les Etats-Unis.
Le tout déjà justifié au nom de la stabilité monétaire pour obtenir le soutien du franc germinal par les grandes banques anglo-américaines. La monnaie est vraiment le nerf de la guerre, dans tous les sens du terme.