Espagne : "Tu acceptes des conditions moins bonnes ou t’es viré"
24 novembre 2013 17:37, par matrix le gauloisÀ part un putsch militaire, pas forcément Franciste, je ne vois pas trop comment l’Espagne pourrait s’en sortir.
Il faut dire que c’est un pays un peu à part en Europe de l’Ouest :
historiquement : elle n’a participé à aucun des deux conflits mondiaux.
de plus, elle a eu l’imperium sur l’europe à partir de la fin du XVème siècle, mais celui-ci n’a pas pris fin par une invasion militaire de son territoire (comme ça a été le cas pour l’Italie Romaine, la France Napoléonienne ou l’Allemagne nazie). Quand Napoléon a envahis le territoire, pour un temps, l’Espagne n’était plus l’empire tout-puissant qu’elle avait été auparavant (même si elle avait encore de beaux restes).
Dans un autre registre, il me semble que c’est le seul pays européen, latin et catholique où le peuple se prononce majoritairement POUR des croisades démocratiques (en fait, surtout pour des frappes sur la Syrie).
J’ai cru comprendre, mais je peux me tromper, que là-bas : la religion shouinatique n’est pas aussi forte qu’ailleurs (le "devoir de mémoire" se faisant surtout sur la guerre civile où l’on culpabilise bien les espagnols sur le francisme (mais comme celui-ci s’est exercé sur d’autres espagnols...alors la "honte" est moins grande) la pression s’effectuerait surtout dans les livres d’histoires).
la mafia antiraciste n’est, parait-il, pas forcément aussi puissante que par chez nous (un couple de mes collègues, qui sont maghrébins, et qui ont visité l’Espagne disent ne pas avoir été très bien accueillis)...mais attention, ce sont des "on-dit".
Malgré la colonisation assez longue et dure (surtout les amérindiens) de l’Amérique du sud ; il n’y a, à ma connaissance, pas en Espagne de Benjamin Stora ou de Frédéric D’almeida pour vous demander de baisser votre froc devant les immigrationnistes.
C’est presque le dernier pays où les hommes ont encore un peu de fierté et ne sont pas autant des demi-fiottes parasitaires comme on en a (trop) en France.
Enfin, on y prie encore sans avoir un démago franc-mac (genre Jean-Luc M.) derrière vous pour vous emmerder : il y a encore des pèlerinages (Saint-Jacques) qui regroupent beaucoup de monde.