@Felix Niesche
Paris n’est plus, Paris est morte, enfin, j’entends par là le p’tit Panam de ces quartiers "infestant" la sueur du titi un tantinet râleur, mais bougrement fier et travailleur.
Ce titi venu de Sa France, d’un peu partout, installant par microcosme désordonné, son savoir, sa débrouillardise.
Ce fer de lance de notre Nation, ce besogneux à qui nous devons l’histoire d’un richissime patrimoine artisano-architectural faisant toute notre fierté, lequel, aujourd’hui, orphelin de ses pères, la maîtrise se dissipant paraît-il trop ingrate et salissante, se retrouve souillé d’un jet de foutre corrosif d’un système de branleurs qui ont tout fait pour briser l’âme d’une ville et de ses faubourgs au profit d’un dortoir résidentiel pour ces châtrés encaustiqués, aux slips anti-fuite, qui n’ont que prétention du rien qu’ils sont.
Cinquante années ont suffi pour génocider l’âme française, pour la pulvériser pour de vrai, pour n’en faire que du folklore à touristes, de faire des quartier de Maurice chevalier, de Giovanna Gasson, de Mistinguett, de Francis Carco pour ne citer qu’eux, de Menil’muche à Belleville, de "ça gaze" (sans jeu de mots) aux "Folies-Belleville" en passant par les innombrables cafés et bars à vin, ces gens disparus savaient s’amuser simplement.
Vous avez raison "Tout est rebaptisé, tout est défrancisé", horriblement raison.