Décryptage du Front national, par Nicolas Lebourg et Lorrain de Saint-Affrique
25 novembre 2013 21:40, par yéti déporté au BenêtlandL’espérance politique est toujours d’essayer de se faire culture pour lier les âmes, cette œuvre s’appelle l’État. L’État espère ainsi n’être qu’une idée partagée par ses citoyens, au delà des territoires, des races, des langues, des religions et même des nationalités. Ce qui l’amène inexorablement, dans le cadre d’un seul territoire, à être un plus petit dénominateur, un contrat social minimal ploutolibéral. « L’État doit se contenter de garantir les intérêts communs à toutes les nations » écrivait le chancelier autrichien Karl Renner. L’identité culturelle s’éloigne alors de l’identité politique traditionnelle proposée par l’État-Nation jacobin, indivisible et uni. Dans l’arlequin multiculturel, l’identité plurielle « commune », chère aux bobos, est un non-sens. On peut jouer plusieurs rôles dans la Cité, mais on ne peut avoir plusieurs identités. Sauf Dct Jekyll.
Ne peut exister d’ « égoïsme abstrait » supérieur englobant les identités qu’un Impérium, vision commune au dessus des nations. Mais dans la corbeille de cette Confédération les identités doivent apporter plusieurs territoires ... Sinon l’Etat multiculturel devient le colonisateur impérialiste du souchien.
En quoi E&R doit apporter une réponse : Pourquoi moi souchien colonisé, remplacé ethniquement (par Africano), économiquement (par Mondialo), politiquement (par Uro), culturellement (par MacDo) dois-je me réconcilier ? Qu’est ce que j’y gagne ? La paix de mon caddie direz vous. Alors E&R est aussi mercantile que GlobalState.
A l’Est 12 gardes rouges me regardent.
« On peut se demander ce qui, au fond, distingue l’idéal impérial de celui religieux. En général, on peut dire ceci : le premier se fonde sur une expérience immanente, l’autre sur une expérience dualiste de l’esprit. Quand on ne conçoit pas de hiatus entre esprit et réalité, ni qu’on ne cherche le premier hors du second (Mon royaume n’est pas de ce monde…), la manifestation spirituelle est aussi celle d’une puissance qui vainc, subjugue et ordonne la réalité. L’inséparabilité de l’idée de puissance et de l’idée de spiritualité est le pivot de l’idéal impérial et guerrier. » Julius Evola