Fils de France vous invite à un grand débat islamo-chrétien
1er décembre 2013 11:52, par VenerianusBonjour,
J’ai toujours pensé que les catholiques et les musulmans de France devraient s’unir et combattre ensemble la déchéance que la Canaille exerce sur le pays. Mais il y a des problèmes...
le dévoiement de pas mal de musulmans, qui sont relativement tièdes en matière de religion et de ce qu’elle suppose ou qui sont ouvertement égarés au point de s’allier avec la Canaille (comme certains "imams").
la perte relativement notable de la conscience religieuse chez les catholiques. Ils se disent croyants, catholiques, mais...leurs actes et les "valeurs" qu’ils cautionnent ou approuvent explicitement sont tout à fait contraires à la religion à laquelle ils adhèrent.
l’incompréhension profonde de la part des uns et des autres de la religion de l’autre, qu’ils considèrent parfois comme fausse, malfaisante et digne d’être combattue. De là les attaques de certains milieux catholiques contre la religion islamique et les propos de certains prédicateurs contre les chrétiens.
Je ne vais pas discuter de ce problème mais il faut être conscient de deux choses me semble-t-il :
toute religion authentique a pour vocation d’être extérieurement opposée dans certaines mesures aux autres religions (je parle toujours des religions authentiques et non des sectes) et toutes les religions sont intérieurement unies les unes aux autres et visent les mêmes objectifs (le salut de l’âme et la paix dans la société). Il va sans dire que l’unité intérieure est de loin plus importante que l’opposition extérieure et nécessaire et que les religions ont plus de points en commun essentiels que de divergences contingentes.
nous vivons à une époque où les religions sont combattues de toute part sous divers prétextes et plus elles sont fermes plus on essaie de les ruiner. La manière la plus judicieuse de lutter contre les forces malignes et destructrices est en effet de trouver une alliance entre les chrétiens les musulmans en se fixant comme but de défendre les valeurs communes et de peser sérieusement dans la société. La séparation de la religion d’avec l’Etat (qui du reste est une chimère puisque la "laïcité" est présentée comme une "religion", cf. V. Peillon, une contre-religion en réalité) n’implique pas que la religion n’a plus rien à dire sur quoi que ce soit.