Pour une fois, même si je ne sais pas du tout qui est cette dame interviewée à la question qui au fond obsède tout le monde, je trouve que sa réponse est logique et rationnelle. Même si je pense qu’elle ne le fait pas exprès !
Car oui, toujours devoir faire mieux, c’est tout à fait le but de chaque religieux (la recherche éternelle de l’excellence ou la perfectio, qui donc mène à Dieu Le Parfait), et finalement, je comprends qu’à la question "c’est quoi être juif ?", elle répond "c’est être adepte de la religion judaïque", et c’est finalement la seule réponse qui devrait être donnée...
Les juifs/israélites mélangent le fait d’être juif de religion avec le fait d’être hébreu ou israélite (sémite), ou encore le fait d’être enfant ou descendant d’un juif de religion ou d’un israélite, sans pour autant pratiquer ladite religion. Ca revient à dire qu’un arabe est forcément musulman et qu’un musulman est forcément arabe.
Alors quand on ne connaît pas la définition d’une idée (être juif), on ne peut pas accuser tel ou untel d’être contre cette idée (antisémite). On établit d’abord la cause pour évaluer les conséquences.
Conclusion toute simple : si critiquer une religion est permis en droit français, on peut donc critiquer le christianisme, l’islam et le judaïsme.
Mais si critiquer une personne en raison de son origine ethnique, de sa couleur de peau ou de son appartenance ou non-appartenance à une religion est interdit par la loi (ce qui est normal à mon goût), alors le fait d’être antisémite signifie être contre une personne d’origine sémite ou de langue sémite. Donc critiquer un israélite parce qu’il est israélite est de l’antisémitisme, tout comme critiquer un arabe parce qu’il est arabe, car le peuple sémite majoritaire sur Terre est le peuple arabe (qui aujourd’hui est majoritairement musulman). La langue sémite la plus parlée est également l’arabe et ses argots dérivés.