Désinformation de l’AFP à propos de Paul-Marie-Coûteaux
4 mars 2014 13:41, par Philippe de MacédoineLe billet de Couteaux ressemble à de la prose de Renaud Camus ; un mélange d’esthétisme bourgeois et d’un sentimentalisme pauvre... Malheureusement pour ces deux là, n’est pas Drieu qui veut !
Au lieu de livrer une soupe compassionnelle, M. Couteaux aurait du dénoncer une réalité bien plus sordide. Ces gens singent leur misère, ces gens feignent le dénûment et respectent assez peu leurs enfants pour en faire des mendiants ou des objets d’appel à la compassion. Arrêtez de faire croire que ceux qui viennent ne savent pas ce qui les attendent et qu’ils sont les victimes de je ne sais quelle manipulation. Ils ont la télé en Roumanie, ils ont des chaînes cablées piratées et ils voient ce qui les attendent. S’ils viennent c’est parce qu’ils savent en profiter.
Je suis toutefois d’accord sur le titre de l’article : ces gens sont des symbôles d’indignité, mais avant tout, des symboles de leur propre indignité. On ne met pas ses enfants dans de telles conditions quand on est un homme ou une femme digne !
La phrase incriminée, je l’ai lue cinq fois et je n’ai absolument pas compris ce qu’il voulait dire. Elle est longue, digressive, mal fichue.. Je ne veux pas accuser l’auteur de nourrir la confusion ou de mauvaises intentions. Je pense qu’il a arrêté sa relecture de son billet avant elle. Il faut qu’il le reprenne, mette un erratum et basta.
Après, que les nervis de la pensée dominante maquillent son propos pour le faire passer pour un nostalgique du 3ème empire germanique (ce qu’ils auront du mal à faire avec lui), on est habitué ; pas besoin de crier au loup.
C’est de sa faute à lui. S’il veut faire de la politique, qu’il se comporte en politicien, pas en esthête désabusé. La politique est une guerre à mort, pas une discussion courtoise.
Et ce qui vaut pour Couteaux vaut pour tout le monde. Il y a beaucoup trop de temps perdu à essayer de s’expliquer. Pourquoi ? Parce que les subversifs ont le défaut de s’exprimer beaucoup trop en abusant d’ellipses, digressions, métaphores voire litotes parfois. En temps de guerre ou de révolution, il faut être clair et précis. Relisez les notes de Saint-Just ou les discours de Robespierre. C’est du Rousseau sans circonlocutions, sans les aphorismes et désolé, sans certaines tautologies.