En 2010, je suis resté 3 semaines au Venez, a Puerto la Cruz. En immersion dans la culture locale, mangeant des arepas au soleil arrosés de SoleraVerde….bref, j’ai discuté avec tout un a tas de gens de tout horizons : étudiant, avocat, coiffeur, pécheurs, jeunes du bario (pas toujours commodes), le kebab tenu par un syrien (grosse communauté la bas), un indien natif devenu taxi mais ayant eu une vie de saxophoniste professionnel jazz a paris dans les années 70 (une vie de fou le lascar), un français tenancier de bordel (accessoirement indic pour les services français rapport au narco traffic : le venez étant une étape pour l’espagne), avec les jeunes qui se regroupent le weekend sur les parking pour boire de l’alcool et danser sur les airs reggeaton sortant de l’auoradio a fond, les portières grandes ouvertes … bref un spectre large.
Le reportage est très juste.
J’ai déjà pu me rendre compte des antagonismes que la société civile traverse. Dans les grandes lignes, on a une caste blanche qui détient un gros capital materiel (viscéralement contre Chavez), et le peuple du quotidien (des indiens ou des metisses) sans aucun capital qui est derriere Chavez.
Le caractère répressif de l’ancien régime américain est indéniable, le pays entier était dirigé comme une mega-plantation… Par contre la criminalité est mega élevée : Chavez n’a pu combattre ou a laissé prospérer ?? On a vu l’émergence d’une caste d’arrivistes différenciée de la caste blanche historiquement détentrice de capital. Une caste proche du pouvoir, genre nouveau russes avec les même ressources : rente du pétrole.
La majorité du peuple s’en branle de ces manif de blanc qui se battent pour conserver leurs privilèges.
Le jour ou Chavez a supprimé d’un coup plusieurs dizaines de radio "blanche/pro US", tout c’est bien passé. Le jour ou Chavez a supprimé les telenovelas (pour imperialismo, capitalismo, bla bla)… y a eu tout le monde dans la rue.. trois jours plus tard, elles étaient re-autorisées a la tele.
Faut pas se leurrer… le peuple est le même partout sur le globe : du pain et des jeux. Au Venezuela, il y a Miss Venezuela… tout le reste est a la marge (je simplifie a peine !).