Les chrétiens célèbrent le Jeudi Saint
18 avril 2014 18:34, par Abbé PenonNapoléon à propos de NSJC :
« Eh bien, je vais vous le dire. Alexandre, César, Charlemagne et moi, nous avons fondé de grands empires, mais sur quoi s’appuyèrent ces créations de notre génie ? Sur la force. Seul Jésus fonda son empire basé sur l’amour et aujourd’hui encore, des millions meurent pour lui. Je crois comprendre quelque chose de la nature humaine : c’étaient tous des hommes, et j’en suis un ; nul autre n’est comme Lui. Jésus-Christ fut plus qu’un homme… J’ai suscité dans le coeur d’une multitude d’individus une dévotion enthousiaste à tel point qu’elles auraient donné leur vie pour moi… Mais pour cela, il me fallait être présent et les électriser par mes regards, mes paroles et ma voix. Quand je voyais des gens et que je leur parlais, j’allumais dans leur coeur la flamme du dévouement personnel… Seul Christ réussit à élever l’intelligence de l’homme vers l’invisible, de telle sorte qu’elle devient indifférente aux barrières du temps et de l’espace. Par-delà le gouffre de 1800 ans, Jésus-Christ émet une exigence qui, plus que tout autre, est difficile à satisfaire ; il demande ce qu’un philosophe peut souvent chercher en vain de la part de ses amis, ou un père de ses enfants, ou une épouse de son époux, ou un homme de son frère. Il demande le coeur humain. Il le veut tout entier pour lui. Il le demande sans conditions et sur-le-champ, il l’obtient. Merveilleux ! Au mépris du temps et de l’espace, l’âme de l’homme avec tous ses pouvoirs et ses facultés, se trouve annexée à l’empire de Christ. Tous ceux qui croient sincèrement en lui font l’expérience de cet amour remarquable, surnaturel pour Lui. Ce phénomène est inexplicable et se situe hors de portée des pouvoirs créateurs de l’homme. Le temps, ce grand destructeur, est impuissant à éteindre cette flamme sacrée. Il ne peut ni en amoindrir la force ni en limiter l’étendue. C’est ce qui me frappe le plus, j’y ai souvent réfléchi. Et c’est donc ce qui m’apporte la preuve convaincante de la divinité de Jésus-Christ. »