Entretiens avec Pierre de Brague sur le Cercle Proudhon
24 avril 2014 10:51, par Eric
M. De Brague, "l’ennemi commun" des militants de l’Action française et des syndicalistes révolutionnaires n’était pas la Démocratie, mais la République, en l’occurrence la troisième. Comme la grande majorité des intellectuels de la dissidence, Pierre de Brague ne sait pas distinguer la République de son antithèse, la Démocratie.
Si la France avait été une Démocratie à cette époque, le Cercle Proudhon n’aurait pas vu le jour puisque la nature du régime démocratique implique la souveraineté du peuple. Par conséquent, les syndicalistes révolutionnaires ont forcément gain de cause dans une Démocratie. Quant à l’Action française, dans une France démocratique, elle aurait vu son nombre d’adhérents se réduire considérablement attendu qu’une France démocratique est une France souveraine débarrassée du joug de l’oligarchie cosmopolite et antitraditionnelle.
Il va de soi que la Première Guerre mondiale n’aurait pas eu lieu si la France, ne fût-ce que la France, avait été une Démocratie en 1914.