Selon Zemmour « Jean-Marie Le Pen a commis une faute de temps… Nous ne sommes plus dans les années 1900 ni même dans les années 80. Nous avons changé de siècle. […] »
Aujourd’hui, l’antisémitisme n’est plus maurrassien mais islamiste. Le nouveau péril s’appelle « fascisme vert ».
Louis Aliot semble s’inscrire dans le ligne politique d’un Geert Wilders, à la fois islamophobe et sioniste. Au fond, Aliot est davantage islamophobe que sioniste.
Reste à savoir qui des deux – de l’islamophobe ou du sioniste – va mener le bal ?
L’islamophobe a besoin du sioniste pour se dédiaboliser et donner des gages de « républicanisme », quant au sioniste, lui, il se sert de l’islamophobe comme d’un rempart au « fascisme vert ».
Nous ne sommes, en effet, plus dans les années 80 où nos artistes engagés agrégeaient autour d’eux une foule lobotomisée au nom de la lutte contre les Dupont Lajoie frontiste.
L’élite pensante sent bien qu’un Dupont Lajoie, éventuellement un Louis Aliot, lui serait bien plus utile dans sa lutte contre cet antisémitisme du XXIème siècle.
Alliance stratégique risquant fort de devenir une faute politique pour les… Dupont Lajoie !
Le risque pour Marine Le Pen serait de trop vouloir plaire au merdia et à ceux qui distribuent les bons et mauvais points de « républicanisme », d’être davantage dans la séduction que dans le véritable combat politique.
A trop vouloir se “dédiaboliser” on court le risque de perdre son âme !
Marine Le Pen peut parler au français, sans être obligé de se sentir consterné par les propos de son père. Plus facile à dire qu’à faire… j’en conviens !
Le cœur des militants et sympathisants Front national (et au-delà même) vibre bien plus pour Jean-Marie Le Pen que pour Louis Aliot ou maître Roublard. De cela, il ne fait aucun doute…