La démocratie c’ est le pouvoir au peuple (dêmos, peuple et kràtos, pouvoir, faut-il le rappeler ?), c’ est-à-dire l’ ensemble des individus majeurs et potentiellement constructeurs, nés ou résidant depuis un certain temps dans un pays, ce qui pour une oligarchie serait difficilement acceptable, comme on s’ en doute...
Or, cela n’ aurait jamais été réalisé avant le réseau maillé d’ internet, qui date de 1993 en France, soit depuis vingt ans seulement (le minitel d’ avant était centralisé par France Télécom). Là, les internautes peuvent créer des sites ou des blogs, dans lesquels ils proposent des sujets de discussion ou d’ action, les critiquent abondamment en retour, quelque soit leur milieu socioculturel et agissent enfin selon leurs moyens intellectuel, culturel, social, professionnel et financier du moment.
Ca s’ appelle une démocratie directe, désolé pour Chouard qui est à la ramasse avec sa démocratie par tirage au sort, qui date du 5ème siècle avant JC et ou les néoreprésentants du peuple ne seraient éligibles qu’ une seule fois dans leur vie !
Quel beau cadeau aux oligarques, quand ce système sera -inévitablement- corrompu par les frustrés du pouvoir aux dents longues : se serait pire ainsi que du temps de la démocratie représentative, car là au moins, on pouvait voter tous les trois ans en moyenne. Quel progrès !
Bref, il y a ceux qui s’ interrogent sur le profil du candidat à la démocratie représentative existante et d’ autres qui proposent de revenir à Mathusalem, le tout sans avoir compris qu’ elle était déjà opérationnelle et fonctionnelle depuis plus de 20 ans...
Moi j’ dis ça, j’ dis rien.