Il est anormal de conditionner les jeunes dés la scolarité, je suis d’accord, mais c’est le résultat de 40 ans d’étatisme à tous les niveaux. Alors il est également anormal de se dire scandalisés par les résultats de 40 ans d’étatisme et de combattre en même temps son opposant farouche, le libéralisme.
L’article de Jacques Sapir saute du coq à l’âne.
Entre la flexibilité du marché du travail qui consisterait à ramener le salarié au XIXème siècle et la situation actuelle où c’est l’Etat qui impose le contrat de travail dans un secteur privé, l’entreprenariat, il y a aussi une autre solution le contrat de travail librement élaboré entre l’employeur et l’employé.
Il n’est pas normal de conditionner un contrat de travail à des tonnes de réglementation qui vont de la rémunération aux discriminations de toutes sortes alors que bon nombre de points pourraient être discutés entre 2 personnes responsables, surtout en ce qui concerne les PME/PMI qui sont souvent obligées de fermer boutique ou de se faire bouffer par des plus grosses et qui après délocalisent.
Quand au protectionnisme, il n’y a ni à l’imposer, ni à l’interdire comme c’est le cas aujourd’hui. Là encore, c’est au cas par cas et selon la situation économique qu’il faut réagir, mais pour ça faudrait-il que la France soit un pays souverain débarrassé de tous les traités qui l’enchainent à l’U.E.
On ne fait pas de libéralisme avec un traité de libre-échange dans un pays non-souverain où les élites sont corrompus par l’oligarchie mondialiste, comme c’est le cas dans la quasi-totalité des pays de l’U.E, mais ça permet de se servir du libéralisme comme bouc-émissaire à tous nos problèmes pour certains, tout comme le socialisme d’aujourd’hui qui n’a plus guère que la possibilité de survivre au travers des minorités sert de cache-sexe à l’étatisme.
L’étatisme à outrance a toujours mené à la dictature.