Dans ma bonté de coeur, je ne peux que constater que ces pleurnicheries, sont tout à fait justifiée quant à la situation actuelle.
Pour qu’un être avance, le difficulté doit juste être légèrement plus dure que ce qu’il est capable de faire sinon il s’effondre. L’effet pervers de nos sociétés actuelles tendant à ce que cette marge de difficulté se rétrécisse de plus en plus.
Et malheureusement tout a déjà été dit dans les commentaires : ces jeunes ne sont que victimes de leur manque de concentration. Des difficultés à gérer le stress, la frustration. J’ai donc dû mal à aboyer avec les loups et leur en vouloir.
On manque de LEADER, des vrais profs avec une vrai consistance, qui fascinent et t’apprennent autre chose que leur discipline. Qui impressionne par leur maîtrise.
On manque de concentration car, comme cela a été dit, l’IMPATIENCE est devenue intolérable et il faut avoir le nez sur un écran pour ne PAS PENSER. Pourquoi sortir de chez soi, ou faire des maths, quand on peut glander avec tout plaisir sur Mario ou Facebook.
Tout ça rejoint l’idée d’une société éclair ou l’on ne pense pas, et où on l’on a tout par la Carte Bleue.
Donc ce ne sont pas ces jeunes qu’il faut atomiser, mais faire en sorte de revoir la société pour éviter certains écueil comportementaux.
Le désir d’apprendre vient d’un vide, de l’inscription d’une interrogation après avoir réfléchi à un problème, et d’une sensation de surpasser un obstacle.
Mais dans une société d’assités et ou tout est comblé directement, c’est un carnage... (Je suis en psycho clinique, j’en sais quelque chose...)
Bref, cela ne me surprends pas, mais on ne peut pas leur en vouloir, on ne peut pas critiquer des gens qui subissent sans avoir d’autres moyens de faire autrement.
Sans doute qu’avec ce faible dégré de concentration, pour la plupart, ce fut un exercice difficile.