D’étranges dents d’hominidés : la nouvelle pièce du puzzle de l’évolution humaine
26 juin 2014 13:59, par SqualospinaxBon, je ne vais pas me faire que des potes ici car, je n’ai pas peur de le dire : que de stupidités, de on-dit, de croyances, de fais ignorés, de non sens.
Comme celui dont on doit taire le nom, je suis comme une coccinelle :)
La paléontologie, les théories de l’évolution sont mon dada depuis 48 ans déjà.
Voici quelques points à rectifier et/ou à revoir et je les liste d’autant plus facilement que je ne suis assujetti à aucunes idéologies et que ma seule motivation est la recherche de la vérité.
Je me tiens à votre disposition pour argumenter en détail la liste ci-dessous car, comme d’hab, il faudrait tout reprendre à zéro et il n’y a pas de place pour cela ici.
1 : Le Darwinisme est dépassé depuis le début des années 50 (découverte de la structure de l’ADN par WATSON & CRICK). C’est la théorie du Néodarwinisme ou Théorie Synthétique de l’Évolution qui est en cours depuis plusieurs décennies (DARWIN pour le "quoi" et WATSON & CRICK pour le "comment").
2 : Simplement, le Néodarwinisme considère que des mutations acceptées et sélectionnées positivement par "la sélection naturelle" sont le moteur de l’Évolution.
3 : Le moteur de l’évolution est riquiqui : taux de mutations ramené à 10-10/10-12 par les systèmes de correction (méthylation du brin codant et fonction 3’OH exonucléasique de l’ADN polymérase), gènes ne correspondant qu’à 2% du matériel génétique présent sur l’ADN (les 98% restants sont du domaine de l’épigénétique), la majorité des mutations acceptée est neutre...
4 : Les très récentes découvertes en épigénétique et surtout la mise en évidence des SWITCHES remet en cause le Néodarwinisme et sa vision linéaire.
5 : Que ce n’est pas parce que l’Évolution est remise sérieusement en cause que le Créationnisme doit être forcément l’alternative. Laissons du temps aux recherches avant d’échafauder une nouvelle théorie sérieuse, au pire consensuelle.
6 : Espèces et races sont deux notions entièrement distinctes. L’espèce repose sur des faits génétiques (génotype) et donc morphologiques (phénotypes) bien que cela devienne de plus en plus malaisé à définir. Que la race (variétés pour les végétaux) est une notion artificielle d’origine humaine et qu’elle n’a aucune existence naturelle. C’est juste une invention de Carl von Linné (tien tien en plein pendant le Siècle des "Lumières")
7 : L’homme est un animal, et un grand singe en plus ! Il n’y a qu’a considérer les récentes observations éthologiques sur les bonobos et pas la vision du singe d’un cirque !