Théorie du genre, révolution sexuelle, pédophilie : entretien avec Marion Sigaut
27 juin 2014 08:39, par Gerard John SchaeferSalut Marion,
je ne vois pas trop le lien entre pédocriminalité et industrie du porno, pour délocaliser, verrais-tu un lien entre restauration rapide et cannibalisme, en simplifiant très schématiquement.
Tu abordes -avec Farida- que je suis allé écouter à l’Action Française- des questions très graves, et, ne serait-ce que concernant la théorie du genre enseignée à l’école, tu dis -vous dites, on dit- très justement que ça ne regarde pas les enfants, et plus généralement que la sexualité relève de l’intime. Or j’ai l’impression que tes propres rapports au sexe et à ses représentations prennent une part déplacée dans tes interventions légitimes.
Il serait bon de ne pas t’engager à parler d’Art, parce qu’à t’écouter, si je transpose, Ingres ou Courbet seraient des putains de pornographes.
Prends le temps d’y réfléchir. J’ai horreur de la censure, qui a toujours eu un effet contre-productif, je souhaite plutôt des individus responsables et cultivés, qui savent donc hiérarchiser, au lieu de mettre tout et n’importe quoi de ce qui ne leur plaît pas dans un même panier avec un air dégoûté. Il faut connaître, et se donner les moyens de comprendre, dépasser ses propres tabous, ce qui ne signifie pas ne pas avoir des principes moraux pour autant.
Crois-tu sérieusement qu’avant le rapport Kinsey, la femme au foyer Blanche oisive ne pensait pas à "mal" en voyant s’activer le jardinier Noir, pour prendre un exemple, dans l’Amérique raciste propre sur elle ?
Penses-tu qu’avant l’apparition du terme "tueur en série", cela n’existait pas ?