Ce que dit Olivier Delamarche est confirmé par le préambule du rapport annuel 2013/14 de la BRI (banque pour les règlements internationaux), communiqué à la presse le 29 juin 2014, à Bâle en Suisse.
Cette banque est la banque centrale des banques centrales regroupant comme actionnaires 60 banquiers centraux du monde entier. En son sein ont été définies en 2010, les nouvelles règles de capitalisation des instituts financiers appelées accords de Bâle III, devenues indispensables suite à la crise des "supprimes" de 2007/2008. En voici le texte :
"Les politiques publiques doivent trouver une nouvelle boussole pour aider l’économie mondiale à sortir de l’ombre de la Grande Crise financière. Il faut ajuster le dosage des politiques et les cadres d’action afin de rétablir une croissance économique durable et équilibrée.
Six ans après l’éclatement de la crise financière, l’objectif d’atteindre une croissance économique robuste, durable et équilibrée reste hors de portée"
Traduit dans un language intelligible, cela signifie que nous nous trouvons au centre d’une crise banquaire et financière mondiale, qu’ils ne savent pas comment faire pour en sortir, et qu’ils en appellent aux états (US et le Royaume-uni en tête) à mettre de l’ordre dans leurs budgets plombés par les dettes publiques. Mission de plus en plus impossible pour les états, comme chacun sait, la dette publique globale du G7 ayant augmenté de près de 40% dans la même période.
En résumé, c’est un appel à l’aide du pompier-pyromane, pour éteindre le feu.
Texte du 82e rapport annuel de la Banque des Règlements Internationaux :
http://www.bis.org/publ/arpdf/ar201...