L’Égypte et l’Algérie envisagent une opération militaire en Libye
16 août 2014 10:23, par Khaled MALDJILe Premier Ministre,Abdelmalek Sellal déclarait d’ailleurs depuis Washington le 12 aout 2014, que toute action militaire est à écarter hors des frontières algériennes.
Voila à quoi aura servi l’assassinat du défunt Mouammar El Gueddafi : à détruire tout un Etat, l’un des plus stables dans la région, pour ne pas dire dans le monde ! La Libye est un véritable lieu où tous genres de trafic, banditisme et crime sont permis.
Des combats violents au quotidien, des meurtres à la pelle et des règlements de comptes. Islamistes et milices tribales s’adonnent à une guerre interminable. Inutile de croire à un redressement de la situation ; la France, la Grande-Bretagne et les USA ont tous le mérite d’avoir provoqué ce cataclysme. Ils étaient, bien sûr pressés de voir la fin de celui qu’ils jugeaient de dictateur, mais aujourd’hui pour rétablir l’ordre, tous font appel à l’Algérie ! L’Algérie avait prédit ce chaos et avait heureusement pris toutes ses dispositions pour faire face à cette menace de trop dont les pays occidentaux ont la plus grande part de responsabilité, au même titre que le CNT. Il y a trois ans, au nom de la liberté et la démocratie et sous prétexte de protéger la population du « monstre », ces pays occidentaux ont fait intervenir l’Otan, assassiné le colonel Mouammar El Gueddafi et rasé le pays. Aujourd’hui, ils deviennent aveugles, sourds et muets aux maux de cette même population. En fait, cette situation les arrange-t-ils pour forcer l’Algérie à commettre un faux pas ? Assurément ! Mieux encore, l’Algérie est sollicitée pour intervenir directement sous une couverture de l’ONU et de la Ligue arabe, au-delà de ses frontières ! C’est une preuve de lâcheté déguisée des Occidentaux, d’une part, car ces puissances n’ont plus les moyens ou peut être les compétences pour instaurer une stabilité dans ce pays qu’elles ont déserté l’une après l’autre et d’autre part, elle poussent l’Algérie à mettre les pieds sur un terrain miné où on pourrait l’accuser de commettre des crimes. Bien rusée la démarche que l’Algérie a refusée comme elle vient de refuser la présence des bases militaires US pour le décollage des drones.
En effet, les USA a indiqué un quotidien arabophone citant des sources très bien informées, exerce une pression sur l’Algérie afin de la ramener à accepter l’installation de deux bases militaires pour le décollage des avions sans pilotes à partir de son territoire pour espionner la Libye, proposant de partager tous les renseignements et les données.