@ Lindia-song
Que connais-tu honnêtement comme tu le dis « des populations des territoires qui allaient devenir l’Algérie » dans la période précoloniale française. J’entends par là la démographie, la médecine, l’alphabétisation, l’économie… Cite-moi un livre que tu as lu sur cette période et sur les conditions de vie de ces populations ?
Au début du colonialisme français, Victor Hugo enthousiaste écrivit : "notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est le peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde." Lui qui décrivit, des années plus tard dans les misérables, les crèves-la faim de paris et de la France qui de toute évidence ne bénéficièrent point de cette civilisation « illuminatrice ». Leurs maitres altruistes préféraient l’exporter ailleurs.
Sache madame « revers de la médaille » qu’en 1830 le taux d’alphabétisation « des populations des territoires qui allaient devenir l’Algérie » comme tu dis était supérieur au taux français : 80% contre 50%. A la décolonisation, le taux d’analphabètes algériens est d’environ 85%. On a rarement vu un peuple alphabétisé engloutie dans la barbarie.
Lis AI-mawâqif (médiations mystiques) de l’Emir Abdelkader et tu effleureras une intellectualité perpétuelle inaccessible à tes habitudes mentales forgées dans l’acier de la laïcité et du progrès. Lis La Grande Maison de Mohammed Dib où tu découvrira comment, dans l’Algérie coloniale, la pauvreté et la faim consumaient les corps et les esprits. Enfin, vois dans le détail à travers le livre D’André-Paul Weber 1830-1930 - La France en Algérie : une malheureuse aventure, la souffrance et la douleur d’un peuple condamné à subir le joug d’une présence étrangère non désirée et dont il n’avait que faire.
Bref ! Cherche, documente-toi et découvre avant d’étaler, à ton insu, les fluctuation de ta pensée, ta grande hypocrisie et ton indécence.
Autre chose il y a plus d’enfants qui naissent en Ethiopie proportionnellement qu’en France. Il en va de même des palestinien à Gaza par rapport aux israéliens malgré les conditions difficiles voire précaires que l’on sait. Que peut-on conclure ? Que ces populations n’ont pas eu la chance de bénéficier complètement de la charité d’être colonisée.
Le Meilleur DK