Un tabou moderne : l’enfant imbécile
16 août 2014 19:19, par MagnaVeritasLa Corée du Sud n’est absolument pas délirante. Elle a connu le plus gros boom économique des dernières décennies, il y a une grande communauté catholique, les manufactures coréennes sont excellentes par rapport aux chinoises, etc.
Ils poussent à la réussite les enfants doués et ils ont bien raison. Ainsi, ils s’assurent une bonne élite.
On m’a emmerdé toute mon enfance dans ces écoles publiques à la con. A l’école, au collège, au lycée, c’était toujours les mongoloïdes, les brutes et les turbulents qui vampirisaient l’attention du prof.
On ne mélange pas les torchons et les serviettes, de même on n’a pas à mettre des demeurés avec des surdoués. Les premiers jalousent les seconds, les seconds perdent du temps à cause des premiers. Il faut mettre les débiles avec d’autres enfants ayant le même niveau faible pour ne pas les brimer et pour lâcher du leste pour les autres.
En tout cas c’est la preuve que l’école n’est pas une affaire sérieuse, comme je le pense depuis toujours. Ecole et télé sont les deux lames de la même tenaille : l’école disloque la pensée, la télé la pourrit.
Malgré tout, il n’y a aucune excuse.
La grosse difficulté aujourd’hui est la dégénérescence des parents. Faut voir les machins. Entre parents débiles qui donnent une assise à leur progéniture déficiente, les profs qui s’en foutent puisque leur salaire est de toute façon assuré et les gosses débiles, la vie est dure pour les autres.
Tout ça est à mettre en relation avec la violence scolaire et les brimades inouïes. L’école est un lieu de sélection où c’est le plus con, le plus brutal, le plus mesquin, le plus vil, le moins sensible, le plus hargneux, le plus vulgaire qui gagne (c’est-à-dire les "imbéciles moraux" selon le concept des anciens médecins). Ce n’est pas pour rien que des gamines de 13 ans se pendent de révolte, de dépit, de dégoût, de démoralisation et de désespoir.
En tout cas, les effets de ces politiques bidons ne vont pas s’atténuer dans le futur. On voit de plus en plus de crétins instruits ("hyperstimulés par leur milieu bourge" comme dit l’article), ce qui est gravissime.
J’ai des connaissances parmi des professeurs de science qui se tirent des balles tellement leurs élèves sont cons. Quand ça touche le sanctuaire des sciences (dures), c’est le dernier niveau de pourrissement.