Pierre Hillard dénonce le projet mondialiste et ne soutien pas le régionalisme au motif qu’il fait aussi parti du projet mondialiste de destruction des Etats. A mon avis il manque de nuance et il devrait analyser les situations qui se présentent de façon plus subtile.
Si le morcellement du moyen Orient a bel et bien un but bien précis cela ne s’applique pas pour tous les mouvements autonomistes en Europe et au Québec par exemple. Lorsque des régions avec une forte culture souhaitent obtenir leur indépendance (Catalogne, Pays Basque, Bretagne, Écosse, Québec), je ne pense pas que cela soit la même chose que lorsque on réuni administrativement deux régions lors d’une réforme territoriale voulu par Bruxelles.
Le régionalisme et les mouvements d’autonomistes dans ce qu’ils veulent défendre des traditions et des cultures ancestrales face à la mondialisation sont anti système par leur essence. Pierre Hillard a trop vouloir généraliser perd de sa finesse d’analyse en ne faisant pas de distinctions entre les différents types de régionalisations que nous voyons apparaitre. C’est à dire entre celles menant à un nouvel Etat sur des bases culturelle, linguistique et historique et celles artificielles du à une volonté politique sans consentement populaire dans le but bien précis qu’il dénonce d’affaiblissement des Etats. Il est d’ailleurs à noter que toutes les instances mondialiste (Gouvernements pro mondialiste, Communauté Européenne, milieu d’affaire et financiers, etc...) s’opposent à l’émergence de ces nations basé sur l’histoire des peuples, tandis qu’ils privilégient les régionalisations administratives indolores.
Nos cousins Québecois ont été là pour lui rappeler que sont analyse était incomplète. Défendre ses valeurs, ses traditions, sa culture et sa langue, ne fait pas parti à mon avis du programme mondialiste de standardisation des peuples et des cultures sur le modèle capitaliste Anglo/Saxon. Parler Français en Amérique du Nord (pareil pour un Basque, un Catalan, ou un Breton, etc...) emmerdera toujours quoiqu’il en soit un maitre du monde Anglophone et une multinationale Américaine. C’est un acte de rébellion et de non soumission que Pierre Hillard et d’autres ne semblent pas prendre en compte ni même comprendre.