Gérard Depardieu fier que la Serbie ne sanctionne pas la Russie
5 septembre 2014 12:40, par Igor Meiev"(…)je ne suis pas forcément citoyen français, je suis heureux d’être citoyen russe, mais citoyen du monde encore plus"
A citoyen monde, gouvernement monde, gégé.
Quelqu’un qui se définit comme "citoyen du monde" se satisfera parfaitement d’une hiérarchie exerçant à l’échelle planétaire… car si on se dit citoyen, c’est en lien à une cité elle-même régie par une autorité.
Depardieu, aussi sympathique soit-il -Sarkozy aussi a l’air sympathique pour bien des gens !-, est un cosmopolite qui, pour autant qu’il travaille la vigne, je le sais, a oublié ce que veut dire être enraciné. C’est l’enracinement qui seul permet de cultiver en soi son propre jardin, et ainsi intériorisé, d’ensuite le répandre autour de soi, de le partager.
C’est valable pour l’individu comme pour une communauté humaine, un peuple, une Nation ; c’est l’enracinement qui a fait le sel de la terre, c’est à dire le développement des cultures diverses.
C’est ce seul enracinement garant de diversité qui permet a Depardieu de pouvoir voyager sans avoir l’impression d’atterrir toujours au même endroit, chose qui s’efface peu à peu aujourd’hui car justement tout s’accélère et se déracine, tout voyage, tout se mélange en un bistre enlaidisseur des choses, sans cesse réduisant la richesse humaine à un substrat fade.
La vigne, Gérard, ça ne se travaille pas dans un avion. La voyagite compulsive ne se fait que sur le dos de ceux qui vivent la terre charnellement.