Jacques Sapir : de quoi respirer de temps en temps, un ballon d’oxygène - et qui nous parle depuis la fameuse EHESS en plus.
J’imagine que là-bas, les mecs sont impatients de le voir à la retraite (quand on connaît l’histoire de l’institution).
Jacques Sapir, c’est vraiment un des rares qui me plaise dans ses analyses et dans sa manière de sourcer son discours constamment, de le bétonner façon muraille de Chine (bon : sinon, il ne serait pas à l’EHESS, on est d’accord).
Les institutions universitaires déconnent parfois joyeusement, mais tout n’est quand même pas perdu, et il en est la démonstration ; est tout sauf un "idiot utile" (j’aime de moins en moins cette expression, même si ou parce qu’elle est très datée) > je le prends pour un électron libre qui a su se garantir un poste pour s’exprimer sans être brimé, tout en restant dans les canons de l’excellence en terme de recherche (par contre, pour prendre du recul, je ne sais pas si il produit, et à quel rythme, ni combien d’auteurs le référencent, etc.).
Mais quand je le lis, pas de soucis, j’ai tout-à-fait envie de croire qu’il inspire beaucoup de monde. Et je vérifierai en mon temps, sans grande angoisse j’en suis certain.
Big up, Jack. Mighty Love.