Le Japon étudie l’augmentation de ses capacités militaires
11 septembre 2014 01:06, par ListenchumpLa Chine a toujours été un problème niveau géopolitique et je leur accorde peu de confiance aujourd’hui quand ils coopèrent avec la Russie, et pour cause : ils ont une histoire de changement de camp constante.
Avec les guerres de l’opium dans les 1800s, les britanniques ont obtenu des bases (notamment la plus célèbre Hong-Kong) d’influences et ont longtemps été discrètement les maitres de la Chine. Les britanniques supportaient Mao Zedong, qui a apporté un pseudo-socialisme (il considérait Staline comme un vrai communiste) et en 1949 a gagné face à Chiang. La Chine était alors dans le camp soviétique, jusqu’à la prise de pouvoir par Khrouchtchev il eurent des relations diplomatiques sérieuses. Après quoi Mao a condamné l’URSS et les deux se sont fait compétition notamment au Vietnam (qui va dominer d’influence) et la Chine s’est officiellement rangée dans le camp ’’Américain’’ (ou plutôt impérialiste, Wall Street et les britanniques) à la fin des 1970s, y compris au point de supporter les USA dans leur armement de talibans en Afghanistan contre la Russie (ils ont même fourni des armes). Ceci jusqu’à la récente ’’rupture’’ pour finalement se ranger dans le camp russe (ben oui les USA coulent, la guerre oligarchique des britanniques contre ce pays l’a bien corrompu, mais c’est une autre histoire, il faut lire Against Oligarchy de Webster Tarpley).
Le Japon a quant a lui une ligne plus droite dans ses positions. Leur politique fasciste et expansionniste des années 30 les poussèrent à prendre bien des points, notamment des bouts de la Chine, le fameux massacre de Nanking (qui reste mystérieux et sujet à des critiques des historiens japonais encore, dont Ara Ken Ichi) ayant achevé leurs relations diplomatique. Leur défaite en 1945 les font passer sous le contrôle américain et ils n’eurent que peu d’option jusqu’à présent. Ils ne veulent que regagner leur pouvoir passé (en partie) pour faire face à la Chine, qui cherche à prendre les Iles Senkakus, traditionnellement japonaises, et notamment a agrandi du jour au lendemain sa frontière aérienne de plusieurs centaines de kilomètres et s’est plaint quand les japonais ont fait passer des avions militaires dans ce qui est la leur.
Je pourrais en rajouter d’avantage, mais j’ai brièvement exposé mon point sur mon peu de confiance pour la Chine.