Quand Thierry Ardisson se disait de droite…
19 septembre 2014 00:13, par akrobustia
Cet entretien aura quand-même eu le mérite de me faire découvrir Henri Dorgères, dont certains propos pourraient trouver un écho aujourd’hui, et qui semble parmi d’autres mettre en évidence par son parcours militant la manière dont le système a achevé de tuer une paysannerie qui était le socle de notre société. Une seconde couche post-1789, en quelque sorte, après le coup d’état bourgeois et le premier exode rural.
Beaucoup plus facile d’avoir la mainmise sur la population quand elle assume le gros (qui n’est déjà pas grand-chose) de sa souveraineté alimentaire non plus individuellement mais par une portion de plus en plus infime d’elle-même. C’est vraisemblablement juste une heureuse coïncidence pour nos maîtres, mais c’est extrêment efficace comme levier de chantage et/ou de création de tensions, d’avoir une population qui était il y a quelques générations majoritairement cultivatrice et qui est aujourd’hui ignare au point que la plupart d’entre-nous serait infoutue de ne pas mourir de faim si on lui confiait une terre à cultiver.
Si vous avez des conseils de lectures concernant les mouvements paysans (politiques ou non, organisés ou spontanés) dans notre histoire, je suis preneur, merci