Pourquoi le monde de la "culture" déteste-t-il le Front national ?
30 septembre 2014 11:56, par PierreTexte de Pierre LANCE (2007) :
Depuis que le prince des ténèbres Pablo Pique-à-sots a répandu sur le monde les infects barbouillis de son impuissance artistique, bientôt suivi par tous les cafouilleux de la cour des miracles où les muses se prostituent, on a vu défiler dans tous les musées du monde l’invraisemblable capharnaüm produit par les ratés, déjantés et allumés de toute espèce portés aux nues par les snobs.
On croyait avoir tout vu et tout vomi. Erreur ! Sans cesse repoussant les limites de l’aberration, les stars miteuses de la déglingue se torturent les méninges pour accoucher du toujours plus laid, toujours plus inintelligible, toujours plus effarant ! Et le record absolu du non-sens monumental vient d’être battu derechef, dans la nef du Grand Palais, par un énergumène dont je ne prononcerai le nom à aucun prix.
Bien sûr, on pourrait se contenter de hausser les épaules en disant : « Laissons les aveugles conduire des aveugles ; ils tomberont tous dans une fosse. » Eh bien non ! Car ces eunuques de l’art prospèrent et prolifèrent, et c’est la civilisation elle-même qui va s’effondrer dans une fosse si nous n’avons pas le courage de mettre un terme à la plus gigantesque escroquerie intellectuelle de tous les temps. Nous avions pourtant été prévenus de ce genre de forfait par le grand fabuliste danois Hans Christian Andersen (1805-1875) qui, dans le conte intitulé « Les habits neufs de l’empereur », publié en 1835, met en scène deux escrocs qui réussissent à persuader le souverain qu’ils savent tisser une étoffe extraordinaire ayant la particularité de n’être visible que des personnes intelligentes.
Les deux charlatans font mine de déployer devant le roi des métrages d’un tissu purement imaginaire. Le roi ne voit rien mais ne dit mot, de crainte de passer pour un sot, et s’extasie devant le prodige. Puis il envoie ses ministres contempler le tissu. Tous, bien entendu, le jugent splendide. Enfin, on habille le roi du costume prétendument taillé dans l’étoffe inexistante et Sa Majesté, accompagnée de ses ministres, défile devant le peuple. Le bruit s’étant répandu que le tissu était invisible aux idiots, tous les badauds poussent des cris admiratifs. Seul un petit garçon s’exclame candidement « Mais le roi est nu ! », expression devenue proverbiale pour désigner toute valeur factice, et qui convient si parfaitement aux histrions de l’art-comptant-pour-rien.
A suivre