Les hommages à Rémi Fraisse dégénèrent, au moins 6 blessés à Nantes
1er novembre 2014 21:19, par Mojo Risin
Début de situation, 15 h : un excité somme violemment des gens en train de prendre un pot en terrasse de se lever en mémoire du camarade. Plus loin un spectateur maugrée. Une excitée le menace de "sortir une lame et de creuser sa tombe". Beaucoup d’instantanés de ce calibre. Mais pas une caméra. Et pour cause, la télé est du côté de la préfecture. Elle sait déjà qu’il faut attendre quelques heures pour filmer la situation acceptable : images d’émeutes vagues. Aux casseurs de type "travellers-black-bloc-clodos-alcoolos", ceux qui vivent en pension complète dans la région pour les besoins de la situation "anti-aéroport", à ceux-là se sont joint quelques branleurs violents de type "quartiers". J’en entends un dire "on va se faire la bac" (gros niveau de lecture des événements !")
Voilà, en trois minutes tout était prévisible. Le reste n’est que mise-en-scène spectaculaire. Un type avec un gilet pare-balle marqué "Press" ? Plus proche des caméras que des "agités".
La gestion médiatico-politique du peuple par les situations d’émeute... Pas la gestion des situations d’émeute. Il y a un distingo.