Le pape François plaide pour une réunification des Églises orthodoxe et catholique
1er décembre 2014 16:16, par Père ZosimasMalheureusement nous, Orthodoxes, sommes déjà passablement infiltré. Comme toujours notre point faible est Constantinople, qui par intérêt géopolitique et d’autres bien plus inavouables, a fait entrer le ver dans la pomme.
Stratégiquement, l’Eglise Orthodoxe est pratiquement sans défense. Après 400 ans de domination et de persécutions ottomanes suivies de 70 ans d’athéisme communistes, d’attaques de l’OTAN en Serbie et de monté de l’islamisme au proche orient et en Afrique du nord (je résume grossièrement), l’Orthodoxie, brisée sur le plan institutionnel et administratif, tente péniblement de se remettre sur pieds. Heureusement que sur le plan spirituel, par la foi de son peuple soutenu par l’Esprit saint, elle est intacte.
Malheureusement, beaucoup de ses responsables administratifs doivent avoir bien perdu leur foi en Dieu pour s’être si souvent tournés vers l’Occident. Et ce à un tel point que la plus part des Eglises orthodoxes ont adhéré au "Conseil Œcuménique des Eglises", sorte d’institution mondiale maçonnique visant, dans un premier temps, à la fusion syncrétique des divers courants chrétiens (œcuménisme) puis, de manière beaucoup plus discrète, à leur fusion avec les autres religions non-chrétiennes (irénisme) dans le but de créer une nouvelle religion mondiale.
Je ne peux pas vous décrire ce processus en détail ici. Il faut simplement savoir que, sous influence occidentale, la plus part des séminaires et instituts de théologie orthodoxe dispensent maintenant un enseignement totalement favorable à l’œcuménisme (Ecoles de Paris : institut St Serge – séminaire russe à Paris – institut de Chambésy à Genève, etc.). Les hiérarchies n’élèvent pratiquement plus à la dignité d’évêques que des candidats formés et ouverts à l’œcuménisme, mettant sur la touche tous ceux réfractaires à cette pan-hérésie. C’est du sabotage systématique progressivement mis en pratique sur une très longue période.
On constate aujourd’hui qu’un fossé est entrain de se creuser, opposant la majorité du peuple, une bonne partie du clergé dit "résistant" et tous les authentiques spirituels au haut clergé administratif composé de diplomates en soutanes, d’intellectuels conditionnés depuis des décennies à l’œcuménisme.
à suivre