Eurasisme et multipolarité : entretien avec Alexandre Douguine
14 décembre 2014 07:15, par djdjefPas écouté jusqu’au bout ; son nihilisme est saoulant. En gros comme alternative : être russe ou être américain.
Certes contrairement à Soral, je reconnais qu’il est impossible pour nous d’être seul indépendants ; et qu’il faille nous projeter hors de nos frontières. Mais pour cela on dispose d’un outil potentiel : le latinisme ; un latinisme francophile qui se projette jusqu’à Chisinau. On n’a pas besoin de s’opposer aux russes pour cela ni aux allemands. Cependant, pour ne pas être emmerdé par les américains ni par les russes (plus tard, si l’on imagine que le bloc sinorusse l’emporte) nous aurons besoin de raviver la flamme pangermaniste et de nous allier avec eux.
La défaite napoléonienne et hitlérienne nous montre une chose : pour résister aux assauts russo-américains, la France et l’Allemagne doivent être alliés. Il y a donc deux europes : une europe germanique au nord, et une europe latine au sud.
La France n’est pas gauloise, il est temps de cesser cette masquarade nationale qui avait pour but d’unifier le pays contre les indépendantismes bretons. Prenez la normandie de l’époque (normandie+picardie+noo-�pas-de-calais) : entre les francs et les vikings, les peuples de là bas sont très germaniques. Prenez la moitié sud de la france : des gallo-romains (il y a "gallo" mais il y a aussi "romains"). Prenez la moitié nord : des germano-gallo-romains. Prenez la bretagne : même chose en un peu plus celtique. La seule chose qui nous unisse, c’est notre langue latine. Si l’on cherche à s’unir par l’ethnie, alors l’ex-normandie n’a plus qu’à devenir néerlandaise !
L’identité latine, c’est par ailleurs la seule identité qui nous permette de nous projeter géographiquement assez loin pour être une puissance à jamais souveraine.
Une identité qui aurait une essence celte ne saurait se projeter que sur l’espagne, le portugal et le nord de l’italie ; pas grand chose donc.
Toute personne qui ne veut plus jamais que nous ayons à nous soumettre doit accepter son côté latin et fonder le latinisme qui moyen d’équilibrer les rapports de force dans une europe prise en sandwich entre la Russie et les Anglo-saxons. 20 minutes de vidéo et j’en ai assez pour comprendre que je ne serais pas d’accord avec Douguine.