Piratage de Sony Pictures : la Corée du Nord, un coupable un peu trop parfait
20 décembre 2014 16:55, par listenerLes états-unis croient pouvoir s’affranchir de la règle qui s’appliquait jadis entre les hommes d’honneur et entre tous les chefs d’état : entre "princes", on ne se "tue" pas !
Le sénat romain, selon Tite-Live, à qui on proposait de "liquider" en douce tel petit roi récalcitrant, avait noblement refusé en déclarant que cela était manifestement contraire "à la majesté du peuple romain". Tout est dit. Quant à la "majesté du peuple américain" ...
Le fait de "tuer" relève de la pègre. Il s’agit d’une des plus infâmes faiblesses humaines. Cela ne répond en rien au code de l’honneur applicable en tant de paix comme en temps de guerre. Ce n’est donc pas le fait d’un "prince" mais d’un homme "sans aveu", d’un gangster. Jusqu’à la première guerre mondiale, les princes guerroyaient, bien entendu, entre eux, mais en vertu de ce code et nullement dans le but de "tuer" quiconque. Le meurtre, l’homicide, ne font pas partie des lois de la guerre et n’en sont ni le but ni le moyen. Le meurtre est une tricherie, une entorse absolue aux règles de la chevalerie, (ces règles se retrouvant dans les conventions de Genève). A la guerre, tuer est interdit. La mort - qui n’est pas rare - n’est qu’accidentelle comme dans les duels. Les hommes se défient, se combattent, de sorte que les uns ou les autres sont indifféremment vainqueurs ou vaincus. Mais on ne combat pas un homme plus faible que soi ou désarmé (les civils par exemple), on ne touche pas un homme à terre, à qui non seulement on ne doit faire aucun tort mais qu’on doit relever une fois désarmé et à qui on doit accorder, s’il a été brave, accolade et hommage.
Mais où se trouve tout cela dans cette ridicule affaire ? Des zombis crétins, les débiles informatisés, les maquereaux d’Hollywood, ont cru pouvoir élaborer un "jeu" dans un but de lucre figurant le meurtre du dirigeant de la Corée du Nord ! Mais dans quel monde est-on ? On imagine la réaction si le jeu avait eu pour but de flinguer Obama ! Il appartenait donc à ce dernier, pour des raisons de haute politique, d’interdire ce jeu débile qui porte atteinte à l’honneur et à la majesté du peuple américain.. On peut attendre. Et bien au contraire, il a déploré l’atteinte à la liberté de création et d’expression !
Rappelons qu’aux Etat-Unis, la pègre sait très bien s’y prendre pour se débarrasser d’un président, par exemple, Kennedy. Laissons les se débrouiller entre eux.