Qui osera bombarder la Russie ?
6 janvier 2015 13:28, par NSXSeul problème, les frontières ont changées depuis 1991 et l’alliance agressive qu’est l’OTAN se trouve aux portes de la Russie (malgré les belles promesses faites à l’époque de ne pas s’étendre) deux des trois plus grandes villes russes se trouvent à quelques minutes de vol des bombardiers US basés dans les Pays Baltes.
En attendant, j’espère que l’espace aérien russe dans sa région occidentale est quadrillé par une DCA de sauvage façon Nord-Vietnam 1972 avec les moyens modernes
Les Américains n’achètent pas de gaz, de pétrole ou d’uranium aux Russes - sauf assez souvent des diamants ou du titane - leur territoire se trouve bien à l’abri d’une guerre conventionnelle, planqués qu’ils sont de l’autre coté de l’Atlantique, alors ils peuvent jouer avec le feu autant qu’ils veulent, ils ont très peu à perdre et tout à gagner que les Européens et les Russes s’opposent économiquement ou s’entretuent demain, ils cherchent juste à faire à la Russie un faux pas et la rendre officiellement responsable d’une guerre majeure, piège dans lequel Vlad ne tombe pas en ayant simplement pris une région vitale de la Mer Noire sans un seul coup de feu, il sait que le temps joue avec lui et qu’il récupérera ce qu’il veut à moyen ou long terme.
il faudrait aussi que la Russie se porte vers l’Est, aussi bien dans ses relations étrangères que concernant son territoire et le fasse peupler pour décentraliser le pays et le rendre moins vulnérable à cause de sa partie européenne, surtout que d’immenses territoires là-bas n’ont que très peu été sondés voire pas du tout et qu’on peut encore y trouver d’énormes gisements. La Russie est un pays continent qui devrait être capable de se suffire à lui-même.
A court terme, il n’y a rien à espérer des marionnettes européennes écoeurantes de servilité envers Washington et des peuples européens qui ne valent pas mieux par leur passivité.
Il ne faut pas non plus trop se faire d’illusion sur les "alliés" chinois, sauf pour le commerce. Durant la Guerre froide, les Soviétiques craignaient moins une attaque de l’OTAN en Europe qu’une attaque de la Chine en Mongolie et Sibérie, et avaient établi des défenses aériennes et terrestres en profondeur dans tout l’Extrême Orient suite à des incidents de frontières (Zhenbao, Zhalashnakol) dans les années 60 entre l’URSS et la Chine, pourtant 2 puissances communistes. Le gvt chinois de l’époque (Mao) était même prêt à se rapprocher des Japonais et des Américains contre les Russes