Bal tragique à Charlie Hebdo : douze morts
8 janvier 2015 21:57, par De passage
Un journalisme sans mémoire, un journalisme à l’emporte-pièce ne peut, ne peut pas, ne peux jamais être du journalisme au sens d’informer pour édifier et clarifier la conscience de ses concitoyens, de dénoncer les dérives, les menaces, les injustices du système, de tout système dont aucun ne peut être parfait et encore moins le meilleur. Au lieu de cela, nous assistons à un journalisme charognard des plus viles au service d’un système homophage ou seul compte pour lui la pourriture qui lui monte à la tête et qu’il prend pour un sens selon les vents et non pas selon la raison qu’il se donne l’air d’avoir d’une façon bien étrange et pitoyable à se demander dans quelle fange, il arrive à pêcher ses serviteurs.
On peut tout comprendre sauf la bêtise car elle est incommensurable en plus d’être la mieux partagée avec une équité admirable à tous les niveaux, à tous les espaces de l’occupation humaine. Elle n’est pas fatale mais c’est comme si elle l’est.
Merci à l’auteur de cet article qui m’a permis de japper ma détresse.
Merci à E&R et ses tentatives de se trouver une voie, des voies par le partage et une certaine candeur des débutants dans un monde qui a rendu sourd beaucoup de monde par ses révulsions.