Libération d’Auschwitz : submergé par la souffrance, Haziza fait erreur sur son grand-père
28 janvier 2015 14:10, par LFC
On mentait avec rage au-delà de l’imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l’absurde, dans les journaux, sur les affiches, à pied, à cheval, en voiture. Tout le monde s’y était mis. C’est à qui mentirait plus énormément que l’autre. Bientôt, il n’y eut plus de vérité dans la ville […] tout cela n’était que fantômes haineux, truquages et mascarades […]. Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale
(Voyage au bout de la nuit [1932], Gallimard /Pléiade, 1973, p. 56).