Revue de presse de Pierre Jovanovic sur les banques centrales européenne et suisse
30 janvier 2015 20:42, par nicolasjaissonEt pour cause : Napoléon n’a jamais utilisé la planche à billets, parce que le Directoire l’a envoyé piller les principautés italiennes, hollandaises et allemandes dont les trésors publics ont systématiquement été confisqués pour remplir les caisses de l’Etat français, ce qui du coup a réglé la question des déficits et de la monnaie papier remplacée par le Franc Germinal. C’est quand même un comble que d’aller chercher des anglo-axons comme Max Keiser, actionnaire de Bitcoin, pour nous apprendre une Histoire de France falsifiée. De même, la Convention n’avait rien trouvé de mieux comme garantie pour émettre ses assignats que la confiscation des biens de l’Eglise catholique dont la contre-valeur a permis de conserver la valeur des assignats pendant un peu plus d’un an. La monnaie or de l’Empire Napoléonien a donc pour origine le vol de l’or détenu par nos voisins européens que les armées des sans-culottes sont allées "libérer" avec une fortune diverse amplement servie par les cellules des loges maçonniques sises dans les pays envahis, qui ont su prêter une main secourable à notre génie de général Bonaparte quelque peu servi par de menues trahisons locales et un service de renseignements hors-pair sur les mouvements des troupes ennemies. C’est le même Bonaparte qui a réalisé la réforme fiscale que son prédécesseur n’avait pu mener à bien, faute du soutien de la Noblesse, à savoir l’unification de la collecte des impôts nationaux dont la recette appartenait aux banquiers privés actionnaires de la Banque de France, ceux-là mêmes sans lesquels Bonaparte n’aurait jamais pu financer ses guerres perpétuelles à travers toute l’Europe, au prix du sang de millions de Français. Alors certes Napoléon n’a pas eu recours à la planche à billets mais le prix à payer pour cela dépasse de loin le bénéfice que la France a tiré de la Révolution française. En termes de richesse produite, il faudra attendre les années 1830 pour que la France retrouve un niveau comparable à celui de la Monarchie sous Louis XVI.