Cliché des files d’attente devant les commerces au Venezuela : quelle réalité ?
10 février 2015 23:41, par Max APSBMais voila, depuis 6 mois des files de 3 à 6h d’attentes se fond remarquer tant dans les marchés populaires que dans les supermarchés réservés aux riches. Le manque accrue d’aliments de bases (viande, riz, café, sucre), de produits d’hygiènes (savon, papier toilette, serviette hygiénique, liquide vaisselle, lessive) et j’en passe se fait sentir et empire de jour en jour. Et cela ne vient pas que de "contrebande" que vous appelez "Bachaqueros" qui en sont seulement responsables. Certes il y a forcement une minorité à la frontière qui profite de la situation actuelle mais sachez que Maduro fait contrôler chaque va et vient transfrontalier avec la Colombie véhicule par véhicule. Et que ce n’est pas le colombien aujourd’hui qui a besoin de trouver de l’argent le plus rapidement mais bien le gouvernement Vénézuélien actuel.
Vous prétendez que "ce qui irrite la population, c’est l’artificialité des files" car "dans de nombreux cas le stock disponible est plus que suffisant" et que selon vous il n’y a " pas un jour sans qu’on découvre des tonnes d’aliments, médicaments,…" vous ne trouvez pas cela contradictoire qu’un vénézuélien révolutionnaire bolivarien fait la queue dans le silence en accordant patience et confiance au gouvernement sans broncher sans se manifester après connaissance de ce que vous prétendez ??? Et oui toute classe social qu’elles soient pauvres ou riches fond la queue dans tous les quartiers et oui je l’affirme car je fais la queue tous les jours avec eux depuis plus de 4 mois et pas un vénézuélien se plaint !) Cela n’est pas logique et de plus on peut bien imaginer que les contrebandes sont organisées par l’état lui même ! (Complot dans un complot ! Maduro fait mine d’une politique de sécurité de frontière maximal et blasphéme qu’il y est des "Bachaqueros" dans les queue pour faire porter le chapeau directement au Colombien et préserver son action pervers) car celui qui a besoin le plus d’argent c’est bien le gouvernement vénézuélien aujourd’hui.
Je signal aussi que l’état vient de s’octroyer (le 5 février) "Pharmaciatodo" une entreprise privé (qu’il ne l’est donc plus) de vente de médicaments la plus importante du pays ! Et cela n’est qu’un début.
Mais ce n’est pas tout, le pays a une politique intérieur de censure, de répression, d’autoritarisme ; gouverne par l’oppression et la peur comme le droit de tirer à balle réelle lors des manifestations de Février 2014.