Cette dame ne manque pas de culot, de courage ou d’inconscience. Si elle avait demandé en 1942 à un dignitaire occupant de retirer son brassard avant d’entrer, elle aurait été immédiatement fusillée contre le mur du bureau de vote. Ce qui aurait choqué les voisins, donc risqué de les inciter à se soulever.
Aujourd’hui, c’est plus subtile, donc plus efficace. Ce sont ses propres camarades de parti, qui en bons kappos lui demanderont de faire publiquement repentance et allégeance. Si elle se soumet, elle s’en tirera avec un blâme (plus un petit billet de dommages et intérêts) et ne risquera guère une nouvelle rébellion.
Si elle refuse, on peut prendre le pari que d’ici 5 ans, elle aura perdu son travail, son logement et tous ses amis qui la fuiront comme la peste (brune). Fusillée à petit feu, son exemple n’incitera pas à la résistance mais au contraire à davantage de soumission.
Toutes les techniques se perfectionnent !