Le pari est largement gagné au premier niveau. Toute une génération sait désormais de quoi il retourne, et les politiciens, si du moins ils ne réforment pas completement le sytème, vont avoir à faire avec ça pendant au moins 40 ans.
Maintenant il reste un pont à faire entre aujourd’hui et un possible lendemain. Et d’ailleurs veut-on faire ce pont, de l’accès au pouvoir, avec ses déceptions probables ? Sachant que si on fait tout bien mais de facon à s’opposer au mouvement mondialiste, la France n’étant pas le premier pays venu (conseil de sécurité, puissance atomique, une des premieres puissances économique du monde, aura internationale), les autres pays du bloc occidental risquent de ne pas l’entendre ainsi !
Si le panache de cette premiere solution n’est pas pour me déplaire, on veut surtout que la France mène une politique réellement indépendante de quelque autre nation que ce soit, c’est à dire tout l’inverse d’aujourd’hui. La plupart de nos concitoyens s’accomoderaient d’ailleurs mieux de cette solution que d’un retournement complet.
M’est avis que si E&R continue son bon travail d’information, le réel s’adaptera. Valls ne pourra pas continuer indéfiniment sa petite danse, il s’use déjà politiquement. Quant à quiconque passera à droite en 2017, aucun de ceux qui auront voté pour lui ne se sera fait d’illusion : tout le monde a les yeux déjà rivés sur l’après et dans le lointain, désabusé, inconsciemment dans l’attente d’un salut inescompté, ce qui pourrait bien arriver si l’on continue à retravailler ainsi l’hégémonie culturelle au corps (une grosse partie des gens qu’on pouvait toucher l’ont deja été, les autres le seront par notre exemple et dès lors que nous n’aurons plus peur de nous révéler, voilà pourquoi je parle toujours de ne pas donner dans la vulgarité, notamment dans les articles postés sur E&R).
Les conditions locales déterminant le global et inversement, un ou plusieurs leaders risque bien d’emerger un jour ou l’autre.