Peut-on être racialiste aujourd’hui ?
11 mai 2015 11:31, par goguenardMerci à Michel Drac, son ouvrage est très fin et analyse cette question complexe depuis différents points de vue.
Je vois deux biais, deux fautes de raisonnement dans son discours :
1/ "Il est impossible de hiérarchiser dans l’absolu". VRAI. Cependant, vouloir hiérarchiser dans l’absolu, c’est prendre un point de vue universaliste.
Prendre un point de vue universaliste, c’est MENTIR ou SE TROMPER, car notre détermination biologique, naturelle, fait que nous parlons TOUJOURS d’un certain point de vue. PERSONNE ne peut parler au nom de l’universel. Donc oui, être racialiste, c’est hiérarchiser, mais c’est aussi le cas du nationaliste, par une logique de cercles concentriques :
Je préfère ma famille proche, à ma famille élargie, aux gens de ma région, à ceux de ma nationalité, à ceux de mon continent, au reste des êtres humains sur cette planète. Cette logique par cercles concentriques est tout à fait naturelle, et s’inscrit dans le principe même de préservation : parce que je veux préserver ce que je suis (et par extension, ce que d’autres sont, par priorité selon les cercles concentriques décrits précédemment), je me bat pour ma survie et celle des miens.
2/ "Ramener les êtres à une mesure" : c’est le principe même de l’utilité sociale. Nous évaluons les personnes autour de nous selon leur utilité pour nous-même et pour la société. Plus une personne est "utile", plus elle aura une position sociale élevée. D’où l’importance sociale constatée par les anthropologues des métiers de protection (soldats), d’organisation (chefs politiques), de guérison (médecins et chamans), de don de sens (prêtres), ...
Pour enrichir le débat, le point de vue de Boris Le Lay : "A propos du mythe de l’égalité raciale (1) : L’existence des races" https://www.youtube.com/watch?v=vQ4...
Je conseille aussi l’excellent ouvrage d’Hervé Juvin "La grande séparation - pour une écologie des civilisations" qui m’a bluffé, sur un sujet très connexe. Le fait ethnique est un fait "lourd", à la base de la survie même en tant qu’entité collective (trois constantes : ressources, territoire, reproduction) qui conditionne beaucoup d’autres choses, même si le fait économique ou le fait religieux ont également une part très importante à jouer.